Bert et Ernie : un chaton sauvage sur la voie du plaisir sans peur
PubliĂ© le 25 octobre 2023 par: Ătre Heureux
Un chaton sauvage autrefois distant, qui avait Ă©vitĂ© toute interaction humaine pendant deux semaines Ă l’intĂ©rieur, a finalement dĂ©cidĂ© de placer sa confiance en une nouvelle connexion.
Emilie Rackovan, une sauveteuse d’animaux basĂ©e Ă Milwaukee, a Ă©tĂ© alertĂ©e de la prĂ©sence de deux chatons sauvages vivant dans le jardin de quelqu’un. Ces chatons Ă©taient prudents, fuyants et avaient dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin d’aide.
Ă son arrivĂ©e, Emilie a installĂ© plusieurs piĂšges humains et a rĂ©ussi Ă capturer le premier chaton sans difficultĂ©. Cependant, le deuxiĂšme, le plus petit des deux frĂšres, s’est rĂ©vĂ©lĂ© plus difficile Ă capturer.
En raison de son poids plus lĂ©ger, la porte du piĂšge n’a pas rĂ©ussi Ă se refermer. Pour remĂ©dier Ă cela, Emilie a ingĂ©nieusement fabriquĂ© un piĂšge Ă largage en utilisant une laisse pour chien.
AprĂšs une longue et fatigante journĂ©e, les deux chatons ont Ă©tĂ© enfin sĂ©curisĂ©s dans un transporteur. Jusqu’Ă ce point, ils n’avaient jamais eu de contact humain. Leurs yeux Ă©taient grands d’effroi, ressemblant Ă des soucoupes, et leurs cĆurs battaient rapidement.
Emilie a exprimĂ© son optimisme en disant : « Ils ne le savent peut-ĂȘtre pas encore, mais ils viennent de gagner un billet pour une vie meilleure. »
Ă leur arrivĂ©e dans leur famille d’accueil, les deux frĂšres fĂ©lins, nommĂ©s Bert et Ernie, portaient le poids de l’incertitude.
Terrifiés, ils cherchaient refuge dans les coins de leur enclos, leurs yeux cherchant une issue de secours. Lorsque Emilie leur a offert des friandises, ils ont réagi en griffant avec des griffes complÚtement sorties.
Bert, en particulier, Ă©tait exceptionnellement effrayĂ©, crachant et crachant avec des griffes sorties, le dos arquĂ© et l’arriĂšre-train pressĂ© contre l’enclos. Emilie a laissĂ© la friandise pour chat que Bert avait mordue avec ferveur et lui a donnĂ© plus de temps pour se dĂ©tendre.
Tandis qu’Ernie a commencĂ© Ă montrer de l’intĂ©rĂȘt pour le contact humain et a commencĂ© Ă s’ouvrir, Bert est restĂ© ferme dans sa rĂ©sistance, refusant de baisser sa garde. Reconnaissant les progrĂšs d’Ernie, Emilie a dĂ©cidĂ© de se concentrer sur la socialisation individuelle avec Bert.
Bert se recroquevillait initialement Ă la vue des humains, se jetant sur eux avec agressivitĂ© mĂȘme pendant les repas. AprĂšs plusieurs jours d’intense socialisation, Emilie a remarquĂ© un changement dans le comportement de Bert. Elle a commentĂ© : « Il a commencĂ© Ă se dĂ©tendre et Ă accepter les friandises de ma main. »
AprĂšs deux semaines en famille d’accueil, Bert s’est enfin senti suffisamment Ă l’aise pour accepter une friandise de sa mĂšre d’accueil et s’Ă©tendre en toute confiance devant elle. Il a commencĂ© Ă fondre sous les caresses des mains humaines, et la peur dans ses yeux a progressivement disparu.
Emilie a dĂ©couvert que Bert adorait jouer, ce qui est rapidement devenu la clĂ© de son cĆur. Elle lui a lancĂ© une balle, et Bert a imitĂ© l’action en la renvoyant en jouant. Il a poursuivi avec enthousiasme et a bondi sur un jouet Ă plume avec une prĂ©cision remarquable. Ă chaque nouveau jouet, sa personnalitĂ© s’est Ă©panouie.
Quelques jours aprĂšs avoir dĂ©couvert la joie de jouer, Bert a commencĂ© Ă rechercher l’affection. Il inclinait la tĂȘte de maniĂšre rĂ©flĂ©chie en s’approchant d’Emilie pour des caresses, puis se laissait aller en se pressant contre sa main, se laissant fondre comme du beurre au soleil.
Bert n’hĂ©sitait plus Ă demander des caresses sur le ventre et des gratouilles sur la tĂȘte, se roulant souvent sur le cĂŽtĂ© et frottant sa tĂȘte contre ses soignants.
En rĂ©flĂ©chissant au processus de socialisation de Bert, Emilie a admis que cela avait Ă©tĂ© un voyage Ă©puisant, frustrant et parfois dĂ©courageant. NĂ©anmoins, la rĂ©compense d’obtenir la confiance de Bert Ă©tait inestimable. Bert et Ernie ont prospĂ©rĂ© dans leur environnement de famille d’accueil et ont apprĂ©ciĂ© la compagnie des humains et des autres chats.
Ernie est devenu le compagnon constant d’Emilie, tandis que Bert a trouvĂ© un mentor en Lua, le chat rĂ©sident, qui l’a aidĂ© Ă perfectionner ses compĂ©tences fĂ©lines et Ă surmonter sa peur.
« Il apprend tellement de mes chats, y compris comment ĂȘtre moins effrayĂ©. »