À Paris, une femme a reçu 150 euros d’amende pour avoir pris le métro avec une plante (un peu grande)

Publié le 6 mai 2025 par: Être Heureux #etrehrx

Une amende insolite sème la discorde entre une jeune Parisienne et la RATP. Transportant une plante verte dans le métro, Salomé pensait faire un trajet anodin. Mais c’est une sanction de 150 euros qui l’attendait à l’entrée de la station. Une mésaventure qui interroge sur la rigidité des règlements en vigueur.

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Le dimanche 4 mai, Salomé, 24 ans, a été verbalisée à hauteur de 150 euros pour avoir tenté de prendre le métro parisien avec une plante en pot d’1m30, un oiseau de paradis qu’elle venait tout juste d’acheter. Ce contrôle, effectué alors qu’elle venait à peine de franchir les tourniquets de la station République, a laissé la jeune femme médusée. Sur X (anciennement Twitter), elle s’insurge : « Porter une plante coûte plus cher que frauder », dénonçant une situation qu’elle juge disproportionnée.

La RATP assume sa politique de contrôle

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Face à la vague de réactions suscitées par son témoignage, la RATP a pris la parole pour justifier la verbalisation. Dans une série de messages sur X, la régie francilienne rappelle que le règlement interdit le transport d’objets considérés comme « incommodants ». Selon elle, la plante de Salomé entrait dans cette catégorie, et le contrôle effectué par ses agents était donc conforme aux règles en vigueur. La RATP dit comprendre les « interrogations » suscitées, mais affirme que ses contrôleurs ne peuvent faire preuve de souplesse au cas par cas, sous peine d’introduire un « risque d’arbitraire ».

Une règle floue et peu connue ?

Ce qui heurte particulièrement Salomé, c’est l’ambiguïté du règlement affiché. Selon elle, les panneaux indiquent que les « paquets, sacs ou bagages » sont autorisés tant qu’ils ne gênent pas les autres voyageurs. Or, affirme-t-elle, sa plante était « très facile à porter » et ne risquait en aucun cas d’obstruer le passage ou de déranger les passants. « On n’était même pas sur le quai, juste après les portiques », précise-t-elle dans Le Parisien. À ses yeux, la situation aurait pu être réglée avec un simple avertissement ou une demande de rebrousser chemin.

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L’appel au bon sens et à la pédagogie

Dans un ton mi-agacé, mi-ironique, Salomé déplore également le manque de dialogue de la part des agents. « Un peu de pédagogie ne fait jamais de mal », écrit-elle dans un message désormais largement partagé sur les réseaux sociaux. Elle reproche à la RATP une application rigide des règles, sans prise en compte des circonstances ni discussion possible. De son côté, la régie reconnaît que certaines situations peuvent paraître injustes, mais affirme que ses équipes doivent agir selon des critères objectifs pour éviter toute subjectivité.

Une mésaventure coûteuse… mais avec humour

Résignée, Salomé a fini par régler l’amende sur place, tout en soulignant le coût élevé de cette virée botanique : « 70 € de plante et 150 € d’amende, les calculs sont pas bons », a-t-elle plaisanté sur X. Elle confie à BFMTV qu’elle a choisi de surnommer sa plante « Prune », en clin d’œil à la contravention reçue. Une manière de tourner en dérision un épisode absurde devenu viral, révélateur d’un malaise plus large autour de l’arbitraire et du manque de souplesse dans les transports publics.

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