« Bloquons tout » : voici ce que les Français pensent vraiment de l’appel à la grève du mercredi 10 septembre 2025

Publié le 8 septembre 2025 par: Être Heureux #etrehrx

Publicité:

À la veille d’un vote décisif à l’Assemblée et d’une mobilisation annoncée dans la rue, la tension monte en France. Le mouvement « Bloquons tout », né sur les réseaux sociaux, s’apprête à tester la capacité du pays à résister à une nouvelle vague de contestation sociale.

Depuis son arrivée à Matignon en décembre 2024, François Bayrou a multiplié les gestes politiques risqués. En mettant son mandat en jeu avec un vote de confiance sur sa stratégie budgétaire, il a pris de court une opposition déterminée à dénoncer l’austérité. Mais ce pari pourrait aussi ouvrir la voie à un nouvel épisode d’instabilité, dans un contexte où la rue prépare déjà sa riposte.

« Bloquons tout », un mot d’ordre viral

Le slogan est apparu dès le 15 juillet, en réaction au plan d’économies présenté par le Premier ministre. De simples publications sur les réseaux sociaux se sont transformées en un appel national à la grève et aux blocages. Comme souvent dans l’histoire sociale récente, l’embrasement numérique s’apprête à tester sa traduction dans la rue, avec une première journée d’action prévue ce 10 septembre.

Des sondages qui révèlent une fracture

Un sondage Cluster17 pour Le Point, publié le 5 septembre, montre que 54 % des Français soutiennent le mouvement, dont 13 % prêts à manifester ou bloquer et 41 % qui se contenteraient d’un soutien moral. Des chiffres qui rappellent, pour certains analystes, l’ampleur du terreau contestataire des Gilets jaunes en 2018. Mais la prudence est de mise : une enquête parallèle réalisée par La Tribune Dimanche établit un soutien moindre (46 %), tandis que 28 % des sondés y sont opposés et 26 % indifférents.

Publicité:

Un clivage politique marqué

Ces divergences statistiques traduisent une réalité : le soutien au mouvement est fortement polarisé selon les sensibilités politiques. Tandis qu’une partie de la gauche et des syndicats appelle à amplifier la contestation, d’autres courants dénoncent une stratégie de blocage nuisible au pays. Ce contraste pourrait limiter l’effet d’entraînement attendu par les initiateurs de « Bloquons tout ».

Entre Matignon et la rue, un bras de fer incertain

Pour François Bayrou, la séquence qui s’ouvre est cruciale. Sa survie politique dépend autant du verdict des députés que de l’écho des mobilisations populaires. Si le vote de confiance devait se solder par un échec, et que la contestation sociale prenait de l’ampleur, la France pourrait entrer dans une nouvelle période de turbulences politiques et sociales. À deux jours d’intervalle, le Palais Bourbon et la rue pourraient bien dicter ensemble l’avenir immédiat du gouvernement.

Publicité:

Suivant: Cyril Hanouna bientôt chez M6 : Pascal Praud donne le fond de sa pensée et il n’est pas content
VOIR L'ARTICLE
Publicité:

Merci! pour vos partages

SUR LE MÊME THÈME

Laisser un commentaire