Décès de Jane Goodall : la femme qui murmurait à l’oreille des chimpanzés est décédée à l’âge de 91 ans

Publié le 3 octobre 2025 par: Être Heureux
Le monde scientifique et environnemental perd une de ses figures les plus emblématiques. Jane Goodall, primatologue britannique devenue icône de la protection de la nature, est décédée ce mercredi 1er octobre à l’âge de 91 ans en Californie, où elle participait à une tournée de conférences.
Née à Londres en 1934, Jane Goodall a marqué l’histoire de la science en 1960 lorsqu’elle s’installe en Tanzanie, au parc national de Gombe, pour observer les chimpanzés dans leur habitat naturel. Elle fut la première à documenter leur utilisation d’outils pour s’alimenter, une découverte qui bouleversa la compréhension du rapport entre l’homme et les autres primates.
Fondatrice d’un institut et militante infatigable
En 1977, elle fonde l’Institut Jane Goodall, dédié à la protection de la biodiversité et à la défense des chimpanzés. Son travail a ouvert une voie nouvelle en éthologie et permis de mettre en lumière la complexité sociale et émotionnelle des grands singes. Tout au long de sa vie, elle a mené des campagnes pour la sauvegarde de l’environnement et la protection animale.
Une voix mondiale pour la planète
Reconnue bien au-delà du cercle scientifique, Jane Goodall est devenue une véritable ambassadrice de la cause écologique. Nommée messagère de la paix de l’ONU en 2002, elle n’a cessé de voyager, accompagnée de son emblématique peluche Mr. H, pour sensibiliser les jeunes et les dirigeants à l’urgence environnementale.
Une reconnaissance internationale
En janvier dernier, le président américain Joe Biden lui avait remis la Médaille de la liberté, plus haute distinction civile aux États-Unis, saluant sa contribution exceptionnelle à la science et à la société. Son héritage se mesure autant par ses découvertes scientifiques que par son engagement humaniste et écologique.