Disparition du petit Emile : cet appel téléphonique passé par sa grand-mère après la disparition, dévoilé par un policier

Publié le 18 juin 2025 par: Être Heureux #etrehrx

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Près de deux ans après la disparition tragique du petit Émile, un nouveau témoignage vient éclairer les premières heures de l’enquête. Pour la première fois, un policier revient sur un élément jusqu’ici peu relayé : l’appel téléphonique passé par la grand-mère de l’enfant, Anne Vedovini, quelques instants après le drame. Un geste aussi crucial qu’émouvant, révélateur de la sidération qui a saisi toute une famille.

Le 8 juillet 2023, dans le hameau du Haut-Vernet, le petit Émile, âgé de deux ans et demi, disparaît dans des circonstances toujours inexpliquées. L’enfant passait ses vacances chez ses grands-parents maternels, dans leur maison secondaire. Selon les éléments rassemblés dans un podcast récemment diffusé par La Provence, c’est sa grand-mère, Anne Vedovini, qui compose le premier appel aux gendarmes.

Profondément bouleversée, elle explique que l’enfant s’est volatilisé en l’espace de quelques minutes, alors qu’il se trouvait avec son grand-père, Philippe Vedovini. Un signalement qui sera pris très au sérieux, mais auquel les forces de l’ordre répondront avec une prudence particulière. Un policier interrogé dans ce même podcast explique que dans ce type de situation, la priorité est d’éviter de brusquer l’appelant par des questions trop nombreuses ou intrusives : la panique et l’émotion peuvent entraver une bonne transmission des informations.

Pourquoi les enquêteurs n’ont pas insisté

Ce choix méthodologique peut surprendre le grand public, surtout dans une affaire aussi sensible. Mais pour les professionnels de l’enquête, il s’agit d’une stratégie éprouvée. Le policier précise : « Dans les premiers instants, il faut stabiliser émotionnellement l’appelant. Trop de questions peuvent provoquer un effondrement, voire brouiller la communication. » Ce parti pris n’empêche évidemment pas des investigations poussées par la suite. Mais à cet instant précis, l’objectif est clair : lancer les recherches au plus vite.

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Une enquête marquée par les zones d’ombre

Depuis ce jour, la disparition d’Émile demeure un mystère qui hante les Alpes-de-Haute-Provence et bouleverse la France entière. Des fouilles massives ont été menées, des dizaines de témoins interrogés, et de nombreuses hypothèses ont été avancées — accident, enlèvement, acte criminel. Ce n’est qu’en mars 2024 qu’un rebondissement tragique survient : le crâne de l’enfant est retrouvé par une promeneuse, dans un secteur pourtant fouillé à plusieurs reprises.

L’autopsie, restée confidentielle dans ses détails, n’a pas permis d’établir avec certitude les causes de la mort. Mais l’absence de preuves concluantes n’a pas empêché les soupçons de se porter, un temps, sur la famille.

Les grands-parents au cœur des spéculations

Anne et Philippe Vedovini ont fait l’objet d’une attention particulière de la part des enquêteurs. Ils ont été auditionnés, tout comme d’autres membres de la famille, certains ayant même été placés brièvement en garde à vue. Mais à ce jour, aucun élément ne permet de les incriminer. Jacques Dallest, magistrat honoraire interrogé par La Provence, se montre catégorique : « Aucun des membres de la famille n’a craqué. Cela laisse penser qu’ils sont soit innocents, soit d’une solidité psychologique hors norme. »

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Il ajoute qu’il est peu crédible d’imaginer un drame familial passé sous silence alors qu’une dizaine de personnes se trouvaient à proximité de l’enfant au moment de sa disparition : « Peut-on vraiment croire qu’un tel acte aurait pu passer inaperçu ? » s’interroge-t-il.

Une douleur familiale toujours à vif

Pour la famille d’Émile, les mois s’écoulent, mais l’absence de vérité reste une blessure ouverte. L’appel de la grand-mère, relaté aujourd’hui, rappelle que dès les premières minutes, l’inquiétude était immense et sincère. Derrière le brouillard de l’enquête, des parents, des grands-parents, des proches tentent encore de comprendre, de faire le deuil — ou au moins, de reconstruire un récit cohérent autour de cette disparition.

Jamel Debbouze, à l’occasion d’un événement récent, évoquait le poids du silence dans les drames familiaux. Celui qui entoure le petit Émile illustre avec cruauté combien ce silence peut aussi être collectif, social, judiciaire — un vide que seule la vérité peut venir combler.

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