François Hollande et Julie Gayet : Leurs voisins parisiens ne sont pas ravis de les avoir dans le quartier

Publié le 2 octobre 2025 par: Être Heureux
Ancien président de la République devenu député, François Hollande pensait avoir retrouvé une vie plus discrète.
Pourtant, son quotidien parisien dans le 20e arrondissement est désormais marqué par un conflit inattendu : des voisins excédés par les conditions de sa protection policière, pourtant inhérente à son statut d’ancien chef de l’État.
Élu en 2012 face à Nicolas Sarkozy, François Hollande avait choisi de ne pas briguer un second mandat en 2017, après un quinquennat marqué par des crises sociales et sécuritaires. Sept ans plus tard, il a retrouvé les bancs de l’Assemblée nationale, en remportant les législatives anticipées de 2024 dans sa terre corrézienne. S’il partage désormais sa vie entre Paris et Tulle, son adresse de la Campagne à Paris, aux côtés de son épouse Julie Gayet, attire aujourd’hui les critiques de son voisinage.
Des riverains exaspérés par la présence policière
Comme tout ancien président de la République, François Hollande bénéficie d’une surveillance rapprochée, assurée 24h/24. Deux policiers stationnent en permanence devant son domicile, dans une Zoé électrique grise le jour et dans un utilitaire à essence la nuit. Mais ce dispositif de sécurité engendre des nuisances sonores qui irritent les habitants du quartier, notamment en raison des moteurs allumés pour la climatisation en été ou le chauffage en hiver.
Des témoignages qui dénoncent une gêne quotidienne
Plusieurs voisins rapportent que la situation dure depuis des mois. Certains se souviennent même de la présence passée d’un véhicule diesel, jugé encore plus bruyant et polluant. Ces allées et venues constantes perturbent la tranquillité d’un quartier résidentiel réputé calme, provoquant l’agacement de nombreux habitants, au point de susciter des tensions ouvertes.
La tentative d’apaisement de François Hollande
Conscient de la grogne montante, l’ancien chef de l’État aurait demandé à ses policiers de cesser de stationner devant son domicile. Cependant, cette mesure s’est révélée impossible à mettre en place pour des raisons de sécurité. Selon Françoise Astier, présidente de l’Amicale de la Campagne à Paris, François Hollande aurait lui-même reconnu la gêne occasionnée, tout en expliquant qu’il n’avait pas le pouvoir de supprimer ce dispositif imposé par l’État.
Un malaise persistant malgré les explications
En dépit de cette volonté d’apaisement, le mécontentement perdure. Les voisins, qui disent comprendre la nécessité d’une protection pour un ancien président, jugent néanmoins la situation excessive et envahissante. Entre contraintes sécuritaires et droit à la tranquillité, ce bras de fer illustre les difficultés d’un ex-chef d’État à concilier obligations publiques et vie privée. François Hollande, malgré sa bonne volonté affichée, reste donc pris dans une équation délicate entre protection et voisinage contrarié.