« Il était fasciné par le corps d’Adèle Haenel » : l’ex de Christophe Ruggia fait des révélations choquantes en plein procès
Publié le 11 décembre 2024 par: Être Heureux
Le 28 février 2020 reste un jour marqué par une image forte dans l’histoire du cinéma français : Adèle Haenel quittant la salle des César après l’annonce de la récompense décernée à Roman Polanski.
Cet acte de protestation, suivi par des déclarations fortes contre le système cinématographique dans Mediapart, a souligné son refus de se conformer au silence imposé par l’industrie.
Trois ans plus tard, en mai 2023, Haenel a annoncé l’arrêt définitif de sa carrière au cinéma, accentuant ses critiques envers une industrie trop complaisante envers les comportements abusifs.
Un parcours marqué par la dénonciation
Dès novembre 2019, Adèle Haenel avait publiquement accusé le réalisateur Christophe Ruggia d’attouchements et de harcèlement sexuel lorsqu’elle était adolescente.
Ces révélations ont jeté une lumière crue sur les pratiques douteuses au sein de l’industrie du cinéma et ont précipité la fin de la collaboration entre Haenel et le monde du cinéma.
Le procès de Christophe Ruggia
Le 9 décembre 2024, le procès de Ruggia s’est ouvert, l’accusant d’agression sexuelle sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité.
Adèle Haenel, présente, a réitéré ses accusations, confrontant Ruggia qui a nié les faits, les qualifiant de « pur mensonge ».
Le témoignage de Mona A., ex-compagne de Ruggia, a ajouté une couche de complexité, décrivant un homme obsédé par Haenel et dépeignant des comportements qui contredisent ses dénégations.
Des témoignages révélateurs
Mona A. a partagé que Ruggia lui avait avoué un « amour fou » pour Haenel, et son admiration pour sa « sensualité débordante », ce qui a contribué à leur séparation.
Ces déclarations semblent corroborer les affirmations d’Haenel sur l’attention non désirée que Ruggia lui portait, soulignant une discordance entre les déclarations publiques de Ruggia et ses confidences privées.
L’impact au-delà du procès
Ce procès ne se contente pas de juger un homme mais interpelle toute une industrie sur ses responsabilités et la protection de ses acteurs.
Les déclarations d’Haenel et les témoignages entendus renforcent le mouvement contre les abus sexuels dans le cinéma, rappelant l’importance de prendre au sérieux et de traiter avec justice les accusations d’abus.