« J’aimerais mourir… », Vincent Cassel jeune papa, il se prépare désormais à sa fin de vie

Publié le 29 avril 2025 par: Être Heureux
À l’affiche du nouveau film de David Cronenberg, Les Linceuls, Vincent Cassel profite de cette actualité cinématographique pour livrer, avec une rare sincérité, sa vision du passage de la vie à la mort.
À 58 ans, l’acteur se confie sans détours, entre philosophie de l’existence et attachement profond à ses racines adoptives au Brésil. À l’occasion d’une interview accordée à La Tribune Dimanche ce 27 avril, Vincent Cassel a abordé la question de la mort avec une franchise désarmante. Devenu père pour la quatrième fois avec la naissance de son fils Caetano, l’acteur confie vouloir quitter ce monde « épuisé de la vie, fracassé de fatigue », tel un fêtard au terme d’une longue nuit, « ce qui [lui] arrive de moins en moins », admet-il avec humour. Loin de toute dramatisation, Cassel exprime une vision lucide et apaisée du dernier voyage, fidèle à son franc-parler habituel.
Des adieux à l’image de sa liberté
Concernant ses dernières volontés, Vincent Cassel envisage une fin empreinte de simplicité et de liberté. Loin des monuments funéraires et des cérémonies conventionnelles, il souhaiterait être incinéré et voir ses cendres dispersées dans la mer, au Brésil. « Je me verrais bien incinéré, avec mes cendres balancées dans la mer », affirme-t-il sans détour. Ce choix est profondément lié à son attachement intime à ce pays, où il a longtemps vécu et où il puise une grande part de sa philosophie de vie.
Le Brésil, une terre d’âme pour Vincent Cassel
Son lien avec le Brésil va bien au-delà de l’affection passagère : c’est une terre de cœur, une seconde patrie, presque viscérale. « Il y a la beauté du pays, sa grandeur… Mais surtout une manière de traverser la vie, ce swing que les Brésiliens appellent jeitinho ou ginga », explique-t-il. Une aptitude à la légèreté et à l’adaptation, même dans l’adversité, qui a façonné l’homme autant que l’acteur. Ce rapport au Brésil, Vincent Cassel l’a aussi transmis à sa famille : de ses filles Deva et Léonie, nées de son union avec Monica Bellucci, à Amazonie, issue de son mariage avec Tina Kunakey, et désormais à Caetano, son petit dernier.
Une performance cinématographique en résonance avec ses réflexions
Dans Les Linceuls, Vincent Cassel incarne un homme en deuil, brisé par la perte de son épouse, un rôle qui entre étrangement en résonance avec ses propres méditations sur l’existence. Sa prestation, saluée par la critique, est imprégnée de cette quête d’acceptation et d’apaisement qu’il évoque dans ses entretiens. « Ce n’est pas important de savoir comment on finit. Ce qui compte, c’est d’avoir vécu intensément« , résume-t-il, fidèle à cette philosophie de vie qu’il chérit et qu’il entend défendre, jusqu’à son dernier souffle.