«Je suis condamnée ?» : Rachida Dati fait irruption sur le plateau de LCI dans une scène lunaire

Publié le 23 juillet 2025 par: Être Heureux
Invitée sur le plateau de LCI pour s’exprimer sur les accusations de corruption qui la visent, Rachida Dati n’a pas hésité à bousculer le cadre de l’émission. Venue livrer « sa vérité », la ministre de la Culture s’est montrée combative face à ses détracteurs, provoquant un moment de tension inédit en direct.
Candidate déclarée à la mairie de Paris, Rachida Dati est actuellement renvoyée devant le tribunal correctionnel, accusée d’avoir perçu près de 900 000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil supposément non réalisées auprès du groupe Renault-Nissan. Invitée par Thomas Misrachi ce mardi 22 juillet sur LCI, la ministre a fermement contesté ces accusations tout au long de son intervention.
« Certains oublient que vous avez un entourage. J’ai une petite fille… et la première réaction, c’est : “Ça veut dire la prison ?” », a-t-elle déclaré, visiblement émue. Une manière de dénoncer la brutalité des procès médiatiques, qu’elle considère comme une tentative d’instrumentalisation à des fins politiques.
Un plateau politique sous haute tension
Après cette interview, le présentateur a laissé place à un nouveau plateau pour recueillir les analyses d’experts et éditorialistes politiques. Autour de la table : Damien Fleurot, Renaud Pila, Alexandra Guillet et Guillaume Roquette. Ce dernier, directeur du Figaro Magazine, a salué la combativité de Rachida Dati, tout en pointant une incohérence : « Renault est, à ma connaissance, partie civile dans ce dossier », a-t-il affirmé.
Une remarque qui n’a pas du tout plu à la principale intéressée. Contre toute attente, Rachida Dati est revenue sur le plateau sans y avoir été conviée, interrompant la séquence pour répliquer vigoureusement à Guillaume Roquette, qu’elle accuse de confondre les structures du groupe automobile. « C’est Renault-Nissan avec qui j’ai signé mon contrat d’avocate. Renault ne gère pas les implantations à l’étranger », a-t-elle asséné.
Une confrontation directe, un présentateur déstabilisé
Ce retour inopiné a généré un malaise palpable sur le plateau. Le directeur du Figaro Magazine a tenté de rétablir son propos, affirmant avoir bien mentionné Renault-Nissan, mais la ministre n’a laissé aucun espace à la contradiction, poursuivant son plaidoyer jusqu’à prendre le dessus sur le déroulé de l’émission.
« C’est tout, il n’y avait rien d’autre ? », a-t-elle lancé à Thomas Misrachi, qui, visiblement agacé, lui a répondu : « C’est vous qui avez pris le contrôle de ce plateau ». Une remarque révélatrice du climat tendu de cette fin d’émission, marquée par une perte de maîtrise inhabituelle dans ce genre de format.
Un style direct, une stratégie de victimisation assumée
Le journaliste a finalement mis fin à l’échange avec une formule cinglante : « On n’est jamais déçu… Pugnace, et qui veut montrer qu’elle a raison et qu’elle est victime dans cette affaire ». Une conclusion amère pour une séquence qui, malgré la volonté initiale de clarification, a surtout mis en lumière le caractère explosif de la défense de Rachida Dati.
La scène, déjà largement relayée sur les réseaux sociaux, alimente le débat : s’agit-il d’un excès d’émotion sincère ou d’une stratégie de communication rodée ? Dans un contexte judiciaire tendu et à la veille d’échéances électorales majeures, Rachida Dati choisit de se montrer offensive, quitte à désarçonner journalistes et chroniqueurs.