«J’écris ces mots qui me vrillent le cœur» : l’hommage déchirant de Pascal Praud après la mort de son père
Publié le 28 octobre 2024 par: Être Heureux
Le 24 octobre dernier, Pascal Praud, journaliste reconnu de CNews, a soudainement quitté l’antenne après avoir conclu son émission « L’Heure des pros » avec un message énigmatique qui a laissé présager un événement personnel marquant.
Son absence a rapidement suscité des interrogations. Ce dimanche, dans sa chronique habituelle pour le Journal du Dimanche, Pascal Praud a révélé la cause de son trouble et de son absence : le décès de son père, Roger Praud.
À l’âge de 90 ans, après une longue période dans un EHPAD de Nantes suite à un AVC en 2005, son père est décédé, laissant derrière lui une famille endeuillée mais préparée.
« Notre famille attendait cette mort. Je pensais être “préparé”, selon une formule idiote qu’on dit pour se convaincre que tout ira bien. Je me trompais, » a confié le journaliste avec émotion.
Un Hommage Personnel et Profond
Dans un hommage touchant, Pascal Praud partage les derniers jours de la vie de son père, marqués par le silence et une poignante déclaration d’amour familial.
« Mon père n’a pas dit un mot les quatorze derniers jours de sa vie. Il a reçu le sacrement des malades. Il dormait. Une seule fois, il a ouvert les yeux, quand ma fille Morgane l’a embrassé.
» Ce moment de lucidité fugace a offert un dernier souvenir d’une connexion familiale profonde.
Une Réflexion sur la Fin de Vie
La décision de ne plus alimenter ni hydrater son père a été prise le 13 octobre, plongeant la famille dans une période de réflexion intense sur la dignité en fin de vie.
« Nous avons questionné les médecins. Ils ont mis en place une ‘sédation profonde et continue’ jusqu’au décès, » a expliqué Pascal Praud, soulignant l’importance du débat sur la fin de vie qui résonne particulièrement pour lui en ce moment.
Poursuivre le Temps Ensemble par les Souvenirs
En conclusion, Pascal Praud exprime son désir de prolonger le temps passé avec son père par les souvenirs : « Je me souviens de trajets en voiture, qu’ils fussent courts ou qu’ils fussent longs, d’instants sans parole, de rires sans limite et d’une harmonie sans nuage.
C’était bien. » Ces mots poignants ne marquent pas seulement un adieu à son père, mais une affirmation que les souvenirs partagés continuent de vivre bien après que nos proches nous ont quittés.