Laeticia Hallyday : ses finances au plus mal ? Le tribunal pointe des mensonges pas jolis-jolis

PubliĂ© le 17 avril 2025 par: Ătre Heureux
PrÚs de sept ans aprÚs la disparition de Johnny Hallyday, sa veuve Laeticia se retrouve toujours engluée dans un dossier fiscal tentaculaire.
Une dette colossale de plusieurs millions dâeuros plane au-dessus de deux sociĂ©tĂ©s françaises dont elle a hĂ©ritĂ©, et que la justice vient de sommer de rĂ©gler, malgrĂ© ses recours successifs.
Ă la mort de Johnny Hallyday en dĂ©cembre 2017, Laeticia Hallyday a non seulement hĂ©ritĂ© de son patrimoine, mais Ă©galement de ses dettes, notamment une ardoise fiscale estimĂ©e Ă 33 millions dâeuros. Deux sociĂ©tĂ©s françaises, Navajo et Artistes & Promotions, sont au cĆur de cette affaire : elles portent ensemble plus dâun tiers de ce passif, et Laeticia Hallyday en est aujourdâhui la gestionnaire. Depuis, elle tente dây Ă©chapper, mais les procĂ©dures judiciaires ne lui donnent pas raison.
Un plan de sauvegarde pour gagner du temps
Face Ă lâampleur de la dette, Laeticia a choisi une stratĂ©gie juridique : en 2019, elle a placĂ© les deux sociĂ©tĂ©s en procĂ©dure de sauvegarde, dans lâobjectif dâĂ©taler le remboursement. ParallĂšlement, elle a entamĂ© des nĂ©gociations avec le fisc français pour tenter dâallĂ©ger la note. Selon les informations du journal LâInformĂ©, elle aurait proposĂ© un rĂšglement immĂ©diat de 1,9 million dâeuros en Ă©change de lâannulation du reste, soit environ 9 millions dâeuros. Une offre catĂ©goriquement refusĂ©e par lâadministration.
Une remise partielle finalement accordée
En 2022, le dossier connaĂźt un tournant. Le ministĂšre de l’Ăconomie consent Ă effacer partiellement les pĂ©nalitĂ©s, Ă hauteur de 3,2 millions dâeuros, en contrepartie dâune condition : Laeticia doit cesser toute contestation judiciaire et sâengager Ă rĂ©gler le solde, soit 7,7 millions dâeuros. Mais cette derniĂšre refuse le compromis et choisit de dĂ©poser un recours. Une nouvelle bataille juridique sâouvre alors, dans un dossier dĂ©jĂ lourd et sensible.
Une situation financiÚre jugée « non critique »
Le 15 avril 2024, le tribunal administratif de Paris a tranchĂ© : les conditions dâindulgence fiscale ne sont pas rĂ©unies, notamment parce que Laeticia Hallyday, selon le tribunal, nâest pas en situation de dĂ©tresse Ă©conomique. « Lâancien mannequin nâest pas dans la misĂšre », ont rappelĂ© les juges, prĂ©cisant Ă©galement que les sociĂ©tĂ©s Navajo et Artistes & Promotions ne sont pas dans une « incapacitĂ© financiĂšre manifeste » Ă honorer les impĂŽts qui leur incombent.
Les pratiques fiscales de Johnny Hallyday remises en cause
Ă lâorigine de cette dette fiscale se trouve un montage financier jugĂ© abusif par le fisc, mis en place du vivant de Johnny Hallyday. Lâadministration accuse lâartiste dâavoir tentĂ© de se soustraire Ă ses obligations fiscales en utilisant des structures opaques. Ce procĂ©dĂ© a conduit Ă une majoration de 40 % des sommes dues, au titre dâun « manquement dĂ©libĂ©rĂ© ». Des pĂ©nalitĂ©s que Laeticia Hallyday continue de contester, en arguant du manque de transparence du dispositif mis en place et du poids injuste qui lui revient aujourdâhui.
Mais la justice, elle, se montre ferme. Le tribunal souligne que le ministre de lâĂconomie a bien agi en tenant compte du caractĂšre abusif du montage fiscal et du comportement du contribuable, Ă©lĂ©ments lĂ©gitimes dans le refus dâune remise gracieuse des pĂ©nalitĂ©s. En clair : lâadministration nâa commis aucune erreur de droit.
Une affaire judiciaire loin dâĂȘtre close
MalgrĂ© cette nouvelle dĂ©cision dĂ©favorable, le feuilleton fiscal des Hallyday pourrait se poursuivre, car de nouveaux recours restent possibles. Pour Laeticia, il ne sâagit pas seulement de dĂ©fendre son honneur ou celui de son Ă©poux dĂ©funt, mais de prĂ©server aussi son avenir et celui de ses filles. La bataille pour solder lâhĂ©ritage de Johnny Hallyday, dĂ©jĂ minĂ© par des querelles successorales, sâinscrit dĂ©sormais aussi sur le terrain de la fiscalitĂ©, oĂč les Ă©motions nâont guĂšre de place.