« Je me suis trompé » : le juge qui a libéré Bertrand Cantat avant le décès de Krisztina Rády revient sur sa décision de l’époque (ZAPTV)

Publié le 18 avril 2025 par: Être Heureux #etrehrx

Plus de vingt ans après le drame, la libération anticipée de Bertrand Cantat continue de susciter un débat profond sur la responsabilité judiciaire et les limites de l’évaluation pénale. 

Publicité:

L’ancien chanteur de Noir Désir, condamné pour le meurtre de Marie Trintignant, avait retrouvé la liberté en 2007. Un choix que certains remettent aujourd’hui en cause, notamment à la lumière d’un deuxième drame : le suicide de Krisztina Rády.

Une condamnation suivie d’une libération controversée

Publicité:

Le 1er août 2003, l’actrice Marie Trintignant succombe aux coups portés par son compagnon Bertrand Cantat, cinq jours après avoir été plongée dans le coma. Le drame s’est déroulé à Vilnius, en Lituanie, où le couple était en déplacement. En mars 2004, la justice lituanienne le condamne à huit ans de prison pour « meurtre avec circonstances atténuantes ». Mais après seulement six mois, il est transféré en France, à la prison du Muret près de Toulouse. En 2007, il obtient une libération conditionnelle pour bonne conduite, ayant purgé à peine la moitié de sa peine.

Une réinsertion présentée comme exemplaire

À l’époque, Bertrand Cantat donne l’image d’un détenu modèle. C’est en tout cas ce qu’affirme Philippe Laflaquière, le juge chargé de sa libération, lors de son passage dans l’émission C l’hebdo sur France 5. Il décrit un homme « calme, pacifique, serviable », qui donnait des cours de guitare en prison. Selon lui, tous les éléments objectifs plaidaient pour une remise en liberté : comportement irréprochable, efforts d’insertion, volonté de se reconstruire. Mais le magistrat reconnaît aujourd’hui un doute rétrospectif : « Peut-être que je me suis trompé. »

Publicité:

Le suicide de Krisztina Rády ravive les questionnements

Trois ans après sa libération, un nouveau drame frappe : le suicide de Krisztina Rády, mère des enfants de Cantat. Le 10 janvier 2010, elle se donne la mort à son domicile bordelais. Dans une lettre d’adieu, elle évoque les « cris incessants » de son compagnon, ainsi qu’un message vocal envoyé à ses parents, assimilé à un appel au secours. Un témoignage douloureux, en totale contradiction avec ses déclarations passées devant la justice, où elle avait nié toute violence. Ce retournement glaçant interroge : cette tragédie aurait-elle pu être évitée si Bertrand Cantat était resté incarcéré ?

Le juge confronté à ses doutes

Publicité:

Philippe Laflaquière admet aujourd’hui avoir été profondément touché par le décès de Krisztina Rády. « J’étais bouleversé. Immédiatement, des interrogations douloureuses ont surgi », confie-t-il. Il reconnaît aussi qu’en cas de plainte ou de dénonciation officielle pendant sa période de liberté conditionnelle, celle-ci aurait probablement été révoquée. Mais aucune démarche n’a été entreprise par la victime, rendant toute action judiciaire impossible à ce moment-là.

Une affaire symptomatique des failles du système

L’histoire de Bertrand Cantat met en lumière les limites du processus judiciaire en matière de violences conjugales. Peut-on évaluer objectivement la dangerosité d’un individu en se basant uniquement sur son comportement carcéral ? L’invisibilisation des violences psychologiques, souvent absentes des dossiers judiciaires, rend ce travail encore plus difficile. Aujourd’hui, l’affaire continue de faire débat, entre ceux qui dénoncent un laxisme de la justice, et ceux qui rappellent qu’aucun signe évident n’indiquait la suite tragique des événements.

Publicité:

Suivant: David Hallyday se confie sur son divorce avec Estelle Lefébure
VOIR L'ARTICLE
Publicité:

Merci! pour vos partages

SUR LE MÊME THÈME

Laisser un commentaire

NOS DERNIERS ARTICLES

Chris Marques (Danse avec les stars) taquiné sur sa « phobie », les internautes ne le ratent pas !

« J’étais à l’hôpital tous les soirs » : Raymond Aabou (Touche pas à mon poste) se livre pour la première fois sur le décès de son père

Natacha (N’oubliez pas les paroles) : son compagnon Julien jamais présent sur le plateau, Nagui s’interroge (ZAPTV)

« On ne savait plus comment faire pour la calmer » : Sophie Tapie en difficulté avec son bébé Héléna, cette solution qui lui a sauvée la mise

Rima Hassan entendue par la brigade de répression de la délinquance aux personnes

« Un bonheur infini » : Raoudha Jean-Zéphirin (Familles nombreuses) donne naissance à son 10e enfant face aux caméras de TF1

« Il est très pâle » : elle emmène son oncle décédé à la banque au Brésil et tente de retirer 3 000 euros en son nom

Laeticia Hallyday : ses finances au plus mal ? Le tribunal pointe des mensonges pas jolis-jolis

« Pour qu’un autre homme les élève… », David Hallyday fait des révélations bouleversantes sur son divorce d’avec sa première femme

N’oubliez pas les paroles : “pas agréable”, Nagui exaspéré face à l’attitude de Natacha