« L’escroquerie du siècle » : Capital choque avec son enquête sur les dépenses de l’État

Publié le 7 octobre 2025 par: Être Heureux #etrehrx

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Le 16 mars 2025, l’émission Capital sur M6 a frappé fort. Sous la houlette de Julien Courbet, le magazine d’enquête a levé le voile sur l’utilisation des fonds publics en France.

Marchés surfacturés, privilèges politiques et dépenses injustifiées : un cocktail explosif qui a suscité l’indignation générale des téléspectateurs. L’enquête de Capital a révélé un système profondément dysfonctionnel dans la gestion des marchés publics. Certaines administrations paient jusqu’à quatre fois le prix normal pour des fournitures basiques. À titre d’exemple, un simple matériel de bureau acheté via un fournisseur agréé coûte parfois bien plus cher que dans le commerce classique. Ces écarts tarifaires s’expliquent par des « catalogues administratifs » aux tarifs artificiellement gonflés, souvent proposés par des entreprises déjà bien installées dans le circuit des appels d’offres. « Quatre fois le prix grand public, mais au moins on a trois tasses gratuites », ironisait un internaute sur X, outré par ces pratiques.

Des agences d’État pointées du doigt

Le reportage a également mis en lumière le coût colossal des agences d’État. Ces organismes, souvent méconnus du grand public, emploient environ 450 000 fonctionnaires et absorbent chaque année près de 60 milliards d’euros. Un chiffre vertigineux qui interroge sur la pertinence et la transparence de ces structures parfois redondantes avec d’autres services publics. Pour de nombreux citoyens, cette opacité est devenue insupportable. « Et après, on nous dit qu’il faut se serrer la ceinture ? J’ai envie de vomir », s’est insurgé un téléspectateur, résumant un sentiment d’écœurement largement partagé.

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Les privilèges politiques au cœur de la polémique

Autre volet explosif de l’enquête : les avantages dont bénéficient les élus et anciens dirigeants politiques. Les députés disposent d’une enveloppe mensuelle de 5 950 euros, censée couvrir leurs frais professionnels. Or, certains l’utiliseraient aussi pour des dépenses personnelles, selon Capital. Abonnements, frais familiaux ou confort matériel : tout y passe. Quant aux anciens Premiers ministres, ils continuent de profiter de chauffeurs, logements de fonction et collaborateurs, aux frais du contribuable. « L’escroquerie du siècle », résume un internaute indigné.

Une colère nationale amplifiée sur les réseaux sociaux

Dès la diffusion du reportage, les réactions ont explosé sur X (ex-Twitter). Des milliers d’internautes ont dénoncé un « système gangrené par le copinage et le gaspillage ». Certains évoquent des appels d’offres biaisés et une administration déconnectée de la réalité. « C’est du délit d’initié pur et simple », écrit un utilisateur, tandis qu’un autre fustige : « Bougez-vous, bordel ! Ras le bol de faire payer les Français ! ». Ces messages témoignent d’un ras-le-bol généralisé, où le fossé entre dirigeants et citoyens semble plus profond que jamais.

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