Michael Schumacher : des années après, un témoin révèle “avoir tenté de le tuer”, le complot derrière son accident ressurgit

Publié le 25 septembre 2025 par: Être Heureux
La condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007 marque un tournant sans précédent dans l’histoire de la Ve République. L’ancien chef de l’État, sous le coup d’un mandat de dépôt différé, se prépare désormais à être incarcéré dans le mois à venir.
Le tribunal correctionnel de Paris a jugé Nicolas Sarkozy coupable d’association de malfaiteurs. Outre la peine de prison, il a écopé de 100 000 euros d’amende et de la privation de ses droits civiques et civils. Cette décision rarissime pour un ancien président fragilise encore davantage une image déjà ébranlée par plusieurs affaires judiciaires.
Une réaction de défi et d’orgueil
Devant les caméras, Nicolas Sarkozy a livré un discours combatif. « Je dormirai en prison, mais la tête haute. Je suis innocent », a-t-il martelé, dénonçant une décision « d’une gravité extrême pour l’État de droit ». Il accuse ses opposants de chercher à l’humilier, mais affirme qu’au-delà de sa personne, c’est « l’image de la France » qui serait touchée. L’ancien président a annoncé son intention de faire appel.
Carla Bruni, un geste de colère symbolique
Aux côtés de son mari, Carla Bruni a exprimé son soutien de manière spectaculaire. En quittant le tribunal, elle a arraché la bonnette du micro de Mediapart, le média qui avait révélé l’affaire. Ce geste, capté par les caméras, illustre la tension extrême et la solidarité conjugale au cœur de cette épreuve.
Depuis plusieurs mois, Carla Bruni affiche publiquement son appui. Sur Instagram, elle avait partagé des photos intimes et des extraits du livre Le temps des combats de son mari, dénonçant des accusations « violentes et outrancières ». Leur fille Giulia et les enfants aînés de Nicolas Sarkozy étaient également présents pour le soutenir, dans un contexte familial marqué par la tourmente judiciaire.
Une onde de choc politique
Cette condamnation vient s’ajouter à la précédente peine purgée avec bracelet électronique dans l’affaire des écoutes. Le casier judiciaire de Nicolas Sarkozy s’alourdit considérablement, même s’il reste une voix écoutée au sein de la droite française. L’appel annoncé n’empêchera pas l’exécution provisoire de la peine : l’ancien président devra donc, pour la première fois, passer par la case prison. Désormais, le couple Sarkozy doit affronter une échéance inéluctable. Dans les prochaines semaines, Nicolas Sarkozy sera incarcéré, tout en poursuivant la bataille judiciaire devant la cour d’appel. Pour l’ancien président, comme pour son entourage, cette étape marque l’un des chapitres les plus sombres de sa carrière politique et personnelle.