«Micron se fiche de la France» : Dmitri Medvedev se moque de l’Élysée en pleine crise politique
Publié le 7 octobre 2025 par: Être Heureux
Alors que la scène politique française traverse une tempête sans précédent, les critiques venues de l’étranger redoublent.
Profitant de la démission express de Sébastien Lecornu, l’ancien président russe Dmitri Medvedev a saisi l’occasion pour tourner en dérision Emmanuel Macron, qu’il rebaptise une nouvelle fois “Micron”. Une attaque au vitriol dans un contexte de fragilité extrême pour le chef de l’État français.
Toujours prompt à dégainer ses piques sur les réseaux sociaux, Dmitri Medvedev s’en est pris avec virulence à Emmanuel Macron après la démission de Sébastien Lecornu, survenue à peine quatorze heures après la formation de son gouvernement. Sur X, l’ancien président russe a écrit :
« Record : le gouvernement de la France n’a duré que 14 heures. Parce que la France n’a pas de président. Juste l’avocat brillant de Kiev, le copain de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne, l’arbitre bavard de l’Afrique. »
Une sortie teintée d’ironie et de mépris, typique du style provocateur de Medvedev. Il poursuit en moquant la supposée faiblesse du président français :
« Micron se fiche de la France. Même les chevaux de nos cosaques entrant dans Paris en 1814 feraient mieux son travail. »
Une allusion historique cinglante, qui renvoie à la chute de Napoléon et symbolise, selon Medvedev, l’impuissance actuelle du pouvoir français.
Des attaques répétées contre Emmanuel Macron
Ce n’est pas la première fois que l’ancien président russe s’en prend directement à Emmanuel Macron. En mars dernier déjà, il avait ridiculisé le chef de l’État après son discours sur la guerre en Ukraine :
« La Russie est une menace pour la France et l’Europe, affirme Macron. Micron, en revanche, ne constitue pas une grande menace », ironisait-il alors.
Allant jusqu’à prédire :
« Il disparaîtra définitivement au plus tard le 14 mai 2027. Et il ne manquera à personne. »
Ces déclarations s’inscrivent dans la stratégie de communication agressive du Kremlin, où Medvedev joue régulièrement le rôle de porte-flingue verbal de Vladimir Poutine. Son objectif : déstabiliser les dirigeants occidentaux et amplifier les divisions internes, notamment dans les pays européens critiques envers la Russie.
Macron, un président de plus en plus isolé
Ces attaques surviennent à un moment particulièrement délicat pour Emmanuel Macron. Après l’échec successif de Michel Barnier, François Bayrou puis Sébastien Lecornu, le président français apparaît plus seul que jamais.
L’image d’Emmanuel Macron marchant seul sur les quais de Seine, diffusée en boucle par les chaînes d’information, a renforcé l’impression d’un pouvoir à bout de souffle. Même Gabriel Attal, patron du parti Renaissance, a reconnu lundi soir ne plus “suivre les décisions” du chef de l’État, jugées “incompréhensibles”.
Une crise politique majeure à l’Élysée
Alors que la France s’enlise dans une crise institutionnelle et budgétaire, Emmanuel Macron tente de sauver ce qui peut l’être encore. Il a chargé Sébastien Lecornu, désormais Premier ministre démissionnaire, de mener “d’ultimes négociations” afin de définir une “plateforme d’action et de stabilité”.
Mais le défi semble insurmontable : les marchés s’inquiètent, la majorité implose, et les oppositions réclament une dissolution immédiate de l’Assemblée nationale. Du côté de La France Insoumise, certains vont plus loin et appellent à la destitution pure et simple du président.
