Nord : un an de sursis requis contre deux employées de crèche, après le décès d’un nourrisson

Publié le 6 mars 2025 par: Être Heureux #etrehrx

Un tragique incident survenu dans une crèche de la banlieue de Lille en 2013 a refait surface devant les tribunaux cette semaine, soulignant des failles potentiellement graves dans la gestion et la surveillance des tout-petits.

Publicité:

Un nourrisson de seulement quatre mois y a trouvé la mort, victime d’une asphyxie pendant sa sieste, déclenchant ainsi une suite judiciaire pour « homicide involontaire » impliquant l’ex-directrice et une ancienne employée de l’établissement. Les détails du procès et des réquisitions évoquent une série de manquements qui ont conduit à ce dénouement fatal.

Publicité:

En octobre 2013, la crèche municipale d’Hellemmes a été le théâtre d’un événement tragique : Tahina, un bébé de quatre mois, a été découvert sans vie. L’autopsie a révélé une mort par asphyxie suite à une régurgitation de lait. Cet incident a mis en lumière des pratiques de couchage inappropriées, où l’enfant avait été placé sur le ventre, contrairement aux recommandations de sécurité standard qui préconisent de coucher les nourrissons sur le dos.

Reprise du procès et accusations

Le procès, initialement ouvert le 22 janvier, a dû être suspendu à cause de l’état de santé de l’ex-directrice, visiblement accablée par la situation au point de consommer une grande quantité d’anxiolytiques. Lors de la reprise, l’absence remarquée de cette dernière n’a pas empêché le procureur Sébastien Piève de décrire la situation comme une « accumulation de négligences et d’imprudences ».

Publicité:

Débats autour de la surveillance et de la sécurité

La défense des prévenues s’est centrée sur la contestation de la causalité directe entre les actions des employées et la mort de l’enfant. Toutefois, les critiques ont été vives concernant les méthodes de surveillance, jugées insuffisantes, notamment le fait de surveiller les enfants à travers des vitres teintées, ce qui ne permettait pas une observation adéquate.

Les avocats des accusées ont plaidé pour une relaxe, mettant en avant la complexité des circonstances entourant le décès du nourrisson. De l’autre côté, les parties civiles, représentées par Me Laurence Bedossa, ont insisté sur les défaillances flagrantes en matière de surveillance qui, selon eux, ont contribué à ce tragique événement. Le jugement, attendu pour le 7 mai, est fortement anticipé par toutes les parties concernées.

Publicité:

Suivant: Décès de Michel Blanc : « Vingt-huit SMS trois minutes après… », Christian Clavier choqué et furieux
VOIR L'ARTICLE
Publicité:

Merci! pour vos partages

SUR LE MÊME THÈME

Laisser un commentaire

NOS DERNIERS ARTICLES

Le pape Léon XIII annonce la date exacte à laquelle un adolescent deviendra le premier saint du millénaire

Décès de Diogo Jota : un mariage « inoubliable » il y a dix jours

Jean-Luc Lahaye : Mariage à 72 ans en vue pour le chanteur, mais les festivités pourraient être perturbées

Cinq enfants décède dans un accident de la route : Ce geste du père de deux jeunes victimes

Budget 2026: Braun-Pivet favorable à des hausses d’impôts et cible les retraites et l’héritage

Jordan Bardella interpelle : pourquoi de nombreux Français ressentent-ils un malaise dans leur propre pays ?

Pour sa première au JT de 20h de France 2, la remplaçante d’Anne-Sophie Lapix mise en difficulté : un journal réalisé dans « des conditions particulières »

Essonne : Un enfant de 20 mois renvoyé de la crèche à cause de son comportement, les parents indignés

Présidentielle 2027 : «Je ne ferme pas la porte», prévient la ministre Aurore Bergé

Céline Dion et Marine de la « Star Academy » au même niveau vocalement ? Cette note qu’elles sont les seules à pouvoir tenir