« On m’a dit que c’était mes règles : j’ai un cancer du col de l’utérus et voici les signes que les médecins ont ignorés »

Publié le 11 juillet 2025 par: Être Heureux #etrehrx

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Mal écoutée, mal diagnostiquée, Charley Jayne Law, jeune mère de 31 ans, a vu son monde basculer lorsqu’un simple trouble menstruel s’est révélé être un cancer du col de l’utérus en phase terminale. Son histoire, bouleversante, met en lumière les signaux que l’on ne doit jamais ignorer.

Tout commence en septembre 2024. Charley, maman de trois enfants, s’inquiète de saignements vaginaux abondants accompagnés de caillots de sang d’une taille inhabituelle. À chaque rendez-vous médical, elle repart avec la même réponse : « Ce sont vos règles ». Aucun examen approfondi, aucun test, aucun frottis. Pourtant, son corps la supplie : vertiges, fatigue extrême, perte de poids rapide… Des signes évidents, mais systématiquement écartés.

Le verdict tombe après des mois d’errance médicale

Entre septembre et décembre, Charley se rend à l’hôpital à plusieurs reprises. Mais chaque fois, on la renvoie chez elle avec des diagnostics expéditifs, souvent prononcés par des médecins masculins. Elle doute d’elle-même, mais persiste : « Je savais que quelque chose n’allait pas ». C’est finalement en janvier 2025 qu’une gynécologue du King’s College Hospital accepte enfin de pratiquer un examen physique complet. Dès les premiers gestes, son visage se fige. La réalité frappe.

Un cancer de stade 4 diagnostiqué trop tard

Quelques jours plus tard, le diagnostic tombe : cancer du col de l’utérus, stade 4, avec métastases possibles. Il est trop tard pour une intervention chirurgicale. La seule option ? Une chimiothérapie intensive, à entamer d’urgence. Mais Charley est épuisée, son corps vacille. Et pourtant, elle continue à tout gérer seule : les enfants, les trajets, les repas, les rendez-vous.

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Un choix déchirant pour survivre

Consciente que ses forces déclinent, Charley prend la douloureuse décision de confier ses enfants à une famille d’accueil temporaire. Deux de ses fils ont des besoins spécifiques, sa fille est encore bébé. « Je ne voulais pas, mais si je n’entrais pas à l’hôpital, je ne serais plus là le lendemain », confie-t-elle. Une séparation atroce, d’autant plus que les enfants ne comprennent pas l’absence prolongée de leur mère.

Se battre, pour laisser une trace

Malgré la douleur et l’isolement, Charley ne lâche rien. « Ils sont ma lumière dans cette obscurité », dit-elle à propos de ses enfants. Son vœu : leur créer des souvenirs heureux, leur laisser des photos, des vidéos, des messages d’amour, pour qu’ils n’oublient jamais. Une cagnotte a été ouverte par sa famille pour financer un dernier voyage ensemble. « Tout ce que je veux, c’est vivre assez longtemps pour profiter d’eux encore un peu. »

Ces signes qu’il faut prendre au sérieux

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Chaque année en France, près de 3 000 femmes sont diagnostiquées d’un cancer du col de l’utérus. Près de 1 000 en décèdent. Pourtant, il s’agit d’un cancer évitable dans la majorité des cas, grâce au dépistage régulier et à la vaccination contre le papillomavirus. Voici les signaux d’alerte à ne jamais ignorer :

  • Saignements anormaux, notamment après un rapport sexuel ou entre les règles

  • Pertes vaginales inhabituelles (odeur, texture ou couleur étrange)

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  • Douleurs pelviennes chroniques

  • Fatigue persistante et perte de poids inexpliquée

Un frottis cervico-utérin tous les trois ans peut sauver des vies. Et depuis peu, la vaccination est recommandée dès l’adolescence, aussi bien pour les filles que pour les garçons.

Quand l’écoute médicale fait défaut

L’histoire de Charley révèle aussi un biais médical encore trop présent : la minimisation des douleurs féminines. Combien de femmes repartent de consultations avec le sentiment de ne pas être entendues ? Charley le dit sans détour : « Si j’avais été prise au sérieux plus tôt, peut-être que mon cancer aurait pu être traité à temps. »

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Une alerte poignante à ne pas oublier

Ce témoignage déchirant est un appel à la vigilance, à l’écoute du corps, mais aussi à l’exigence envers le corps médical. Il ne faut jamais hésiter à demander un second avis, à insister, à exiger des examens. Car parfois, c’est la ténacité d’une patiente qui fait toute la différence entre la vie et la mort.

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