« Rompre ce couple qu’on forme depuis 8 ans » : Léa Salamé a pris une décision qu’elle jugeait impensable
Publié le 23 juin 2025 par: Être Heureux
Un changement d’envergure s’opère au sein du service public : Léa Salamé, figure incontournable du paysage audiovisuel français, prendra la tête du 20 Heures de France 2 à partir du 26 juin. Un choix à la fois ambitieux, chargé d’émotions et qui marque la fin d’un binôme emblématique de la matinale de France Inter.
Léa Salamé n’aurait jamais imaginé, dix ans plus tôt, devenir le visage du JT de 20h. Et pourtant, à 45 ans, elle s’apprête à succéder à Anne-Sophie Lapix, une journaliste respectée dont le départ a été confirmé pour le 26 juin. Ce nouveau cap dans la carrière de la journaliste n’a rien d’anodin : il symbolise une forme de consécration, mais aussi un tournant personnel et professionnel majeur.
« C’est vertigineux », admet-elle dans La Tribune dimanche. Elle confie s’être réveillée en pleine nuit à l’idée d’abandonner la matinale de France Inter, qu’elle co-animait avec Nicolas Demorand. Car ce duo, né il y a huit ans, s’est imposé comme l’une des formules les plus puissantes du paysage radiophonique français.
La fin d’un binôme complice avec Nicolas Demorand
Derrière ce départ, c’est une relation humaine et professionnelle qui se reconfigure. Léa Salamé parle de Nicolas Demorand comme de « sa plus jolie rencontre » et évoque avec émotion le lien fort tissé avec les auditeurs de France Inter. Ensemble, ils ont fait de la matinale la plus écoutée de France, avec une ligne éditoriale incisive, des entretiens marquants, et une complicité sincère à l’antenne.
Le départ de Léa Salamé pourrait bouleverser l’équilibre de l’émission. D’après Le Parisien, Nicolas Demorand, qui a récemment évoqué publiquement sa bipolarité, envisagerait de quitter la matinale sans son binôme. Une source interne affirme : « Nicolas restera sur Inter la saison prochaine. À la matinale, cela reste encore à voir. »
Un 20h symbolique et stratégique pour France 2
Avec ce choix, France Télévisions joue une carte stratégique. En confiant à Léa Salamé les clés du journal télévisé le plus regardé de sa chaîne, Delphine Ernotte-Cunci, présidente du groupe, entend renouveler l’image du JT tout en capitalisant sur un visage familier du service public.
Léa Salamé, journaliste politique aguerrie, habituée aux débats et aux formats longs comme Quelle époque !, amènera un ton incisif et une forte légitimité éditoriale. Mais ce passage au 20h implique aussi un changement de rythme, une exposition plus grande, et une forme de sobriété imposée par le format du journal.
Ce défi l’enthousiasme autant qu’il la rend nostalgique. Car en quittant la radio, elle abandonne un terrain de jeu qu’elle affectionnait, et une relation quotidienne avec les auditeurs. Un renoncement douloureux mais assumé, à la hauteur des responsabilités qui l’attendent.
Une transition personnelle chargée d’émotions
Loin de n’être qu’un virage professionnel, cette décision révèle une évolution plus intime. Léa Salamé quitte une routine, des collègues devenus amis, et un binôme devenu presque familial. « Rompre ce ‘couple’ qu’on formait depuis huit ans me semblait impensable », confie-t-elle, soulignant à quel point la radio a marqué sa vie.
Mais avancer, c’est choisir. Et dans ce cas, elle choisit la télévision, avec tout ce qu’elle comporte d’exposition, de responsabilités et de pressions. En rejoignant le JT de 20h, elle rejoint aussi une tradition ancrée dans la culture française, là où les grandes figures du journalisme se sont succédé.
