« Sa pseudo-compagne qu’on aime tant » : Pascal Obispo allume une nouvelle fois Laeticia Hallyday

Publié le 27 juin 2025 par: Être Heureux
Derrière les projecteurs et les ballades mythiques, l’histoire entre Pascal Obispo et Johnny Hallyday fut celle d’une véritable complicité artistique. Mais dans l’ombre, les tensions, notamment avec Laeticia Hallyday, n’ont jamais cessé de s’amplifier. Retour sur les confidences sans détour d’un artiste qui n’a jamais mâché ses mots.
Lorsqu’il évoque ses débuts avec Johnny Hallyday, Pascal Obispo ne cache rien de la tension initiale. Tout commence en 1998, autour de l’album Ce que je sais. L’enregistrement démarre dans la confrontation : Johnny, distant, presque absent, pousse le compositeur à bout. « Il chantait, mais il chantait un peu. Et ça m’a rendu fou », raconte Obispo. Il finit par claquer la porte du studio. Un coup d’éclat qui déclenche une confidence intime de la légende du rock : « Je n’ai pas confiance en moi. »
À partir de là, un lien authentique naît entre les deux hommes, tissé d’exigence, de vérité et de respect mutuel. Pascal Obispo devient un compagnon privilégié, un repère sans faux-semblant pour Johnny, loin du tumulte et des artifices.
Une préférence pour les moments à deux
Pascal Obispo garde une affection toute particulière pour les instants partagés seul à seul avec le chanteur. À ses yeux, Johnny s’y livrait plus sincèrement, loin des obligations, des rôles à jouer. « Quand on était tous les deux, il savait qu’avec moi, il n’y avait pas de mensonge », confie-t-il avec gravité. Ce besoin de vérité, Obispo l’oppose implicitement à l’ambiance pesante du clan Hallyday.
« La smala autour, c’était pas possible », lâche-t-il, sans détour. Une manière à peine voilée de désigner Laeticia Hallyday et l’entourage qu’elle incarne, comme un filtre nuisible entre Johnny et ceux qui voulaient simplement le retrouver, tel qu’il était.
Laeticia Hallyday dans le viseur de Pascal Obispo
Ce n’est pas la première fois que Pascal Obispo exprime ses réserves sur Laeticia Hallyday, mais cette fois, ses mots sont plus directs que jamais. Dans l’émission Décibels sur ICI, il évoque un moment décisif où Johnny aurait écarté sa « pseudo-compagne » et son producteur Jean-Claude Camus, pour rester seul avec lui. Cette scène, rapportée avec amertume, semble symboliser une fracture durable : « Sache que dans la vie, on est toujours seul », lui aurait dit Johnny.
Obispo laisse entendre que l’entourage de Johnny, incarné notamment par Laeticia, a fini par l’éloigner de cet homme qu’il aimait profondément, artistiquement et humainement. Le clip du titre hommage Appelle-moi Johnny, en collaboration avec Laura Smet, apparaît comme une réponse à peine déguisée à l’exclusion ressentie.
Une douleur toujours vive
Aujourd’hui, Pascal Obispo ne cache pas son amertume. « Je suis triste de ne plus l’avoir », confie-t-il, conscient d’avoir perdu bien plus qu’un collaborateur. Son éviction progressive, son éloignement du clan, lui laissent une blessure vive. Ce qu’il retient de Johnny ? Des silences éloquents, des phrases simples, et cette connivence rare qu’aucune polémique n’effacera.
Le souvenir d’un lien pur, au-delà des tensions
Entre confidences amères et souvenirs vibrants, Pascal Obispo dresse le portrait d’un Johnny Hallyday plus fragile qu’on ne le croit, mais aussi profondément humain, sincère et en quête de repères. Ce que l’artiste regrette peut-être le plus, ce n’est pas seulement la disparition du Taulier, mais la perte d’un lien qui, selon lui, aurait mérité de rester à l’écart des jeux d’influence et des querelles d’héritage.