Sheila discrète sur sa vie amoureuse, pourquoi elle se mure dans le silence : « Désormais, je ne raconte plus rien »

Publié le 9 mai 2025 par: Être Heureux
Avec un 28ᵉ album fraîchement sorti et une tournée imminente, Sheila prouve une fois de plus qu’elle n’a rien perdu de son énergie ni de sa détermination.
Mais si elle revient sur le devant de la scène, c’est aussi avec une parole plus libre que jamais, entre confidences personnelles et souvenirs poignants. Depuis le début du mois d’avril, Sheila est de retour dans les bacs avec À l’avenir, son 28ᵉ album studio. Un projet qu’elle défend avec enthousiasme, porté par un message d’espoir et une énergie intacte malgré les années. Cette nouvelle sortie s’accompagne d’une tournée prévue dans toute la France dans les mois à venir, preuve que la chanteuse de Spacer n’a rien perdu de son lien avec son public.
Une vie privée qu’elle revendique comme un sanctuaire
Interrogée par Gala sur sa vie sentimentale, Sheila a opposé une fin de non-recevoir pleine de caractère. « Alors d’abord, je ne vous en parlerai pas », a-t-elle lancé, avant d’ajouter non sans humour : « Mais ne croyez pas pour autant que je suis une nonne ! ». La chanteuse affirme ainsi sa volonté de préserver son intimité, lassée des intrusions médiatiques qui ont jalonné sa carrière depuis l’adolescence.
Un besoin de silence après le deuil
Le décès brutal de son fils unique, Ludovic Chancel, en 2017, a marqué un tournant dans la relation que Sheila entretient avec les médias. « J’ai vécu depuis l’âge de 16 ans dans la lumière, les scandales, je faisais vendre du papier », se souvient-elle avec une pointe d’amertume. « Le jour où Ludo est parti, j’espérais qu’on respecterait ça. Hélas, non. » C’est dans cette douleur qu’elle a décidé de se refermer, d’élever une barrière entre elle et l’exposition publique. « Je ne raconte plus rien », a-t-elle conclu, sobrement.
Une amitié sincère avec Claude François
Invitée sur Sud Radio, Sheila s’est également exprimée sur ses liens avec plusieurs figures de la chanson française, notamment Claude François, son ami et témoin de mariage. « C’était un emmerdeur, mais quel pro ! » a-t-elle lancé sans détour. Loin de masquer les travers de l’artiste, elle évoque un homme angoissé, perfectionniste, souvent dur avec lui-même et les autres, mais animé par une vision artistique unique. « Il avait vingt ans d’avance sur tout le monde », insiste-t-elle, admirative.
Un créateur disparu trop tôt
Avec émotion, Sheila a regretté que Claude François soit mort avant d’avoir pu mener à bien leurs projets communs. « Le métier aurait été différent s’il était resté là », affirme-t-elle. Cette confidence traduit à la fois une nostalgie profonde et la conscience d’avoir traversé une époque musicale exceptionnelle, aux côtés de personnalités inoubliables. Parmi elles, Françoise Hardy, qu’elle considère comme une « âme sœur », témoigne de l’intensité des relations qu’elle a su tisser dans ce milieu exigeant.
Aujourd’hui, à l’aube d’une nouvelle tournée et forte de plus de six décennies de carrière, Sheila ne semble plus rien devoir à personne. Elle chante, elle vit, elle trace son chemin avec une indépendance farouche et une lucidité qu’elle n’a jamais autant revendiquée. À travers ses silences comme ses mots forts, l’artiste continue d’exister pleinement, refusant de céder aux attentes du voyeurisme médiatique.