Un gendarme retourne son arme de service contre lui dans une caserne du Bas-Rhin

PubliĂ© le 30 septembre 2025 par: Être Heureux #etrehrx

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Un drame endeuille une nouvelle fois la gendarmerie nationale. Dans la nuit du 25 au 26 septembre, un militaire de 38 ans a mis fin Ă  ses jours dans son logement de fonction Ă  Wissembourg, dans le Bas-Rhin.

Ce geste dĂ©sespĂ©rĂ©, commis avec son arme de service, relance la question du mal-ĂȘtre dans les forces de l’ordre. Selon les informations communiquĂ©es par la gendarmerie et relayĂ©es par l’AFP, la victime Ă©tait pĂšre de deux enfants et servait au peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Wissembourg. Son dĂ©cĂšs est intervenu au cƓur de la caserne, un lieu censĂ© ĂȘtre synonyme de sĂ©curitĂ© et de cohĂ©sion, ce qui accentue le choc au sein de ses collĂšgues.

Une enquĂȘte pour dĂ©terminer les causes exactes

Le parquet de Strasbourg a ouvert une enquĂȘte afin d’éclaircir les circonstances de ce drame. Si la piste du suicide est confirmĂ©e, les investigations visent Ă  comprendre les Ă©ventuels facteurs personnels ou professionnels qui auraient pu conduire Ă  ce geste irrĂ©versible. L’institution a parallĂšlement mis en place un accompagnement psychologique et social pour la famille du dĂ©funt et ses camarades de brigade.

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Une série noire qui interpelle

Ce nouveau drame s’inscrit dans une tendance prĂ©occupante. En 2024, 26 gendarmes et 27 policiers se sont donnĂ© la mort, selon les chiffres du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. Ces statistiques mettent en lumiĂšre la pression constante qui pĂšse sur les forces de l’ordre, exposĂ©es Ă  des conditions de travail Ă©prouvantes, parfois aggravĂ©es par des difficultĂ©s personnelles.

La question du mal-ĂȘtre dans les rangs

Le suicide de ce pĂšre de famille Ă  Wissembourg vient raviver le dĂ©bat sur la santĂ© mentale des militaires et policiers. MalgrĂ© les dispositifs de prĂ©vention et de soutien dĂ©jĂ  existants, les associations professionnelles et syndicats alertent rĂ©guliĂšrement sur la nĂ©cessitĂ© de renforcer l’accompagnement psychologique et la prise en charge des signaux de dĂ©tresse.

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