Publié le 10 mai 2024 par: Être Heureux #etrehrx

Le destin poignant de Carole, une maman courageuse qui travaille dans un restaurant, n’a pas laissé son patron indifférent. La serveuse a en effet dû démissionner afin d’être présente pour son enfant atteint d’une lésion cérébrale depuis la naissance. Le petit garçon fait de fréquents séjours à l’hôpital, et la jeune femme se doit de l’accompagner. Son supérieur hiérarchique n’a pas manqué de lui tendre la main avec un geste qui témoigne d’une grande sensibilité.

À Saint-Contest près de Caen en Normandie, une employée du restaurant « Le Tablier » a fait parler d’elle pour son parcours exemplaire. En effet, cette mère courage a en effet quitté son emploi pour s’occuper à plein temps de son fils malade, Sacha, âgé de cinq ans et demi.

LE PARCOURS BOULEVERSANT D’UNE MAMAN ET SON FILS MALADE

L’enfant se bat depuis qu’il est né contre une lésion cérébrale avec convulsions, en plus des crises d’épilepsie sévères. La santé de Sacha a exigé de nombreux sacrifices de la part de ses parents. Ses crises sont toujours présentes malgré les traitements lui permettant de les contrôler.

LE PATRON DE CAROLE A DÉCIDÉ D’AGIR

Connaissant la situation difficile de la famille, Nicolas, le patron de Carole, s’est réuni en premier lieu avec ses salariés, pour leur faire part de son idée. Une fois tous présents, il leur a parlé de ce soutien financier qu’il voudrait offrir à la jeune femme et à sa famille.

« Depuis plusieurs mois, vous ne voyez plus le joli sourire de notre collègue Carole au déjeuner. », a déclaré Nicolas à ses employés. En expliquant : « Tout simplement parce que c’est une employée modèle et fidèle qui galère depuis cinq ans (…) Même après des nuits passées au CHU, elle était toujours présente avec le sourire. »

UN GESTE QUI A PROFONDÉMENT TOUCHÉ LE COUPLE

Un geste qui a profondément touché le couple. « Le patron de Carole m’avait parlé de cette cagnotte, il y a quelque temps, nous n’avions rien demandé et je ne savais pas que c’était en ligne », s’est exprimé Antoine, le papa de Sacha.

« Ça nous touche énormément », a poursuivi Carole. Cette belle initiative a également été partagée sur le compte Instagram du restaurant afin de récolter plus d’argent. « Chers clients, chers fournisseurs, chers partenaires ; merci de prendre le temps de lire ce message (…) de le partager. Carole et sa famille ont besoin de notre soutien. Merci. », peut-on lire.

DES PARENTS EXEMPLAIRES QUI ONT SACRIFIÉ LEUR TRAVAIL POUR LEUR FILS

Le 18 août, à Paris, l’Hôpital Necker-Enfants malades a décidé d’opérer Sacha du cerveau à seulement cinq ans. Afin de l’accompagner dans cette épreuve, Antoine a quitté son travail et son épouse Carole a commencé son congé présence parentale. Sacha était sous traitement depuis un bon moment pour gérer ses crises d’épilepsie, mais les traitements ne faisaient plus effet.

Ainsi, au printemps dernier, Sacha était en proie à de nouvelles convulsions. « Sacha a dû passer quatre mois à l’hôpital », a raconté son père. « Ils ont déconnecté l’hémisphère droit, ce qui a provoqué la paralysie de tout son côté gauche, du front à l’orteil. »

UN PETIT GARÇON PLEIN DE COURAGE

Après l’opération, les convulsions n’étaient plus d’actualité, mais l’enfant et ses parents ont dû séjourner plusieurs semaines à l’hôpital. « Nous avons passé trois semaines à Paris puis quelques semaines à Bayeux dans un centre de rééducation », a expliqué le mari de Carole.

Aujourd’hui, le petit garçon remarche de manière progressive. La bataille est toutefois loin d’être terminée pour Sacha et ses parents. « Maintenant Sacha est rentré à la maison. Il poursuit sa rééducation à Hérouville et une ambulance vient le chercher le matin et le ramène le soir », a poursuivi Antoine.

LA MOTRICITÉ FINE DE L’ENFANT NE DEVRAIT PAS REVENIR

Cela étant dit, Sacha a tout de même besoin d’une aide permanente. « Il a une attelle au pied et à la main, et il a des injections de toxine botulique pour détendre les muscles et éviter qu’ils ne s’atrophient », a expliqué son courageux papa.

« On pense qu’il y a encore au moins six mois avant qu’il ne puisse remarcher et encore un an pour qu’il récupère le reste de sa mobilité », a conclu Antoine.

LE PATRON ESPÈRE LE RETOUR DE SA COURAGEUSE D’EMPLOYÉE

Quant au patron de Carole, Nicolas, il affirme que « Carole passe nous voir de temps en temps au restaurant et je sais que c’est compliqué ». La maman a tout mis entre parenthèses pour soutenir son fils et Nicolas espère la revoir dans son équipe, l’année prochaine.

Son restaurant d’ambiance familiale accueille entre 250 et 300 clients par jour. Faisant le lien avec leur cagnotte Leetchi, il ajoute : « Si chacun donne un petit quelque chose, ça leur permettrait de passer des fêtes de fin d’année un peu plus sereinement. Ils le méritent tous les trois. », a fini par dire Nicolas.