Une septuagénaire victime d’une agression par un autre résident dans un Ehpad au Cannet

Publié le 3 octobre 2025 par: Être Heureux
Un drame silencieux s’est déroulé dans un Ehpad des Alpes-Maritimes. Une résidente de 73 ans, atteinte d’Alzheimer, a été violemment agressée par un autre pensionnaire.
Hospitalisée d’urgence, elle souffre de plusieurs fractures. Cet incident met une nouvelle fois en lumière la sécurité des personnes vulnérables dans les établissements spécialisés. Mardi soir, à l’Ehpad La Villa des Saules, situé au Cannet, Marie-Thérèse Martinez s’est trompée de chambre. Cette septuagénaire, diagnostiquée malade d’Alzheimer depuis huit ans, a alors été frappée par un autre résident. Touchée au visage et au flanc, elle a dû être transportée aux urgences de l’hôpital de Cannes, où une fracture du nez et une autre sous l’œil gauche ont été diagnostiquées.
Le récit glaçant de l’agression
Selon le témoignage recueilli par son fils Damien, la victime a eu quelques bribes de souvenirs malgré sa maladie. Elle évoque des « flashs » d’un homme qui l’a secouée avant de lui donner « un grand coup dans la gueule ». L’alerte a été donnée lorsqu’une aide-soignante, alertée par des cris, a retrouvé la pensionnaire au sol, le visage tuméfié, face à son agresseur encore présent dans la chambre.
Une intervention jugée trop tardive par la famille
Le directeur des opérations de l’établissement, Nicolas Solheim, a tenu à souligner que l’intervention du personnel avait eu lieu « en moins de trois minutes ». Pourtant, le fils de la victime estime que le système de sécurité de l’unité protégée n’est pas à la hauteur, alors qu’elle est censée accueillir des patients souffrant de pathologies lourdes. Il n’exclut pas de porter plainte.
Une unité protégée mise en cause
La victime résidait dans une unité protégée de l’Ehpad, dotée de digicodes et réservée à une dizaine de personnes atteintes de troubles cognitifs. Ce lieu censé garantir la sérénité et la sécurité des résidents est aujourd’hui au cœur des critiques, la famille dénonçant des manquements dans la surveillance et la prévention des violences entre pensionnaires.
Cet incident relance le débat sur les conditions de prise en charge dans les Ehpad et la nécessité de renforcer les dispositifs de prévention des violences. Pour les familles, la sécurité de leurs proches fragiles doit rester une priorité absolue, au-delà des discours d’intention des directions d’établissement.